L'alerte rouge sur les finances de Dammartin-en-Goële date de 2016. Voyez en bas d'article.

 

Le bilan de mandat fait par les élus de l'opposition

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Les élus de l'opposition municipale Brigitte Baguier, Fabrice Khellafi, Norbert Herrera, Rafika Kallèche, Stéphane Jabut, Romain Legras, ont présenté le 26 septembre dernier, lors d'une réunion publique, leur analyse du mandat de Michel Dutruge et de la majorité municipale. À six mois des prochaines élections municipales c'est un bilan qui a été fait, qui s'est appuyé à la fois sur les réalisations et les projets en cours au moment des dernières élections mais aussi sur le programme d'action que l'actuelle majorité avait présenté aux Dammartinois.

Ce n'est pas un bilan glorieux que la majorité municipale aura à défendre. Ni la majorité encore en place, ni ceux qui l'ont quittée au dernier moment après avoir tout cautionné et qui envisagent de se présenter aux prochaines élections sous d'autres étiquettes. Nous aurons l'occasion d'y revenir lorsqu'ils seront candidats.
Le diaporama  présenté par les élus de l'opposition revient sur les projets qui étaient en cours lors des dernières élections, ainsi que sur le programme des engagements de la majorité actuelle pour ce mandat.
Sur les projets en cours en 2014 il convient de noter en particulier :
  • la restauration de la Collégiale, dont le financement avait été négocié avec les partenaires pendant le précédent mandat, qui a été menée à son terme,
  • la zone de services et de santé de l'Europe, qui se termine non sans mal avec un pôle de santé mal engagé et mal financé et plus aucune réserve foncière pour la municipalité,
  • le nouveau cimetière qui a démarré péniblement alors que le dossier était bouclé,
  • la salle de cinéma et de spectacles, qui a été abandonnée près de l'école Henry-Dunant, sans qu'aucune explication ne soit donnée à une telle décision qui nous prive d'un équipement culturel pour lequel la Région Île-de-France finançait 1,5 million d'euros,
  • l'abandon d'un espace commercial avec des commerces de proximité contigü à la salle de spectacles, les deux ayant été remplacées par une nouvelle urbanisation avec un lotissement de 33 pavillons. Pourquoi ?
  • la suppression des liaisons entre le nouveau quartier de la Folle-Emprince et le centre-ville,
  • la modification de la structure d'habitat du nouveau quartier, qui a supprimé les petits logements prévus pour accueillir des jeunes et de jeunes couples ou des personnes âgées seules, au profit de nouveaux pavillons pour des familles avec enfants, sans programmer les salles de classe supplémentaires que cette modification impliquait,
  • l'abandon de la préfiguration du CLSPD (Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance) qui était en cours.
Sur les engagements de campagne de la majorité, il est à noter en particulier :
  • le non-respect des engagements d'arrêter l'urbanisation : au contraire, ce sont au moins 375 logements supplémentaires qui sont construits en centre-ville ;
  • rien concernant l'éclairage, point fort du programme. Aucune amélioration, d'importantes défaillances ;
  • pas d'entretien ou manque d'entretien de la voirie, hormis ce qui a été financé par la Communauté d'agglomération dans la Z.I. des Prés-Boucher ;
  • rien sur le stationnement, point fort du programme, au contraire, les permis de construire en cours vont aggraver la situation du centre-ville ;
  • rien sur les mobilités alors que le programme se voulait ambitieux sur ce sujet et des liaisons douces délaissées et non entretenues ;
  • une action minimaliste d'adaptation des équipements et des voiries aux PMR (personnes à mobilité réduite) ;
  • le délaissement des espaces verts et une absence d'aménagement du parc du Château ;
  • un échec patent sur tout ce qui touche aux politiques liées au développement durable ;
Dans les domaines de la vie associative, de l'enfance, de la scolarité :
  • moins d'aides aux associations et d'équipements en 2019 qu'en 2013, malgré l'augmentation de la population ;
  • une très mauvaise gestion de la carte scolaire qui a conduit à des frais importants de transports ;
  • forte augmentation des tarifs des activités périscolaires ;
  • diminution des actions de sécurisation aux abords des écoles :
  • abandon de projets concernant des équipements pour la jeunesse ;
  • pas de rénovation des bâtiments scolaires :
  • aucune action concrète pour obtenir un nouveau collège de secteur :
Du côté des équipements publics et du dynamisme de la ville :
  • suppression de la police municipale ;
  • a-t-on avancé sur l'agrandissement de la Gendarmerie ?
  • arrêt des politiques de soutien au commerce de proximité ;
  • lancement d'un entrepôt de logistique aux Prés-Boucher ;
  • fermeture d'un gymnase, d'un LCR et d'un Centre de loisirs :
Quant aux finances, les deux derniers budgets ne dégagent pas les excédents nécessaires au financement des annuités des emprunts. Alors qu'en 2013 le budget de la ville affichait un excédent de 1,16 million d'euros, ceux de 2017 et de 2018 sont tombés respectivement à 163 et 265.000 euros, ce qui est insuffisant pour financer le remboursement annuel de la dette de 474.000 euros. Comment en sont-ils arrivés là ? Nous aurons à aborder cette question pendant la campagne car il convient que les Dammartinois soient parfaitement éclairés sur les erreurs ou sur les mauvais choix qui ont mené là.

Pour télécharcher le diaporama réalisé par les élus de l'opposition, cliquez sur l'image.
Diaporama Bilan De Mandat

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