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Un désastre financier annoncé à Dammartin-en-Goële

L'augmentation de la taxe foncière de 77% votée lors du Conseil du 15 avril dernier n'est malheureusement pas une surprise. La dérive financière depuis les élections de 2014 est dramatique. Cette augmentation est dans la droite ligne de la politique conduite depuis lors et reconduite en 2020. Alors que les équipes précédentes ont laissé un budget sain qui permettait de financer le fonctionnement, d'investir dans des équipements structurants, de réaliser l'entretien, de faire des projets sans augmenter les impôts, les équipes qui se succèdent depuis 2014 ont été incapables de maîtriser les dépenses de fonctionnement, ont joué avec les emprunts, ont étalé la dette, ont bâclé le pôle de santé que nous avons initié, ont abandonné la salle de spectacle que nous avons initiée, ont vidé de leur substance les équipements pour la jeunesse que nous avions créés et ont même diminué les soutiens aux associations alors que la population augmentait.
Nous avons analysé la dérive financière dans le bilan que nous avons fait de la mandataure qui se terminait, en février 2020.
Nous republions ci-dessous le tableau, réalisé à partir des données (que vous pouvez vérifier) du site impots.gouv.fr, rubrique Collectivités locales. Ce tableau montre que la perte de contrôle sur le budget a démarré en 2016 :

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L'excédent est composé des sommes nécessaires pour payer les annuités d'emprunt et des marges qui permettent d'investir. Vous y voyez que jusqu'au dernier exercice que nous avons commencé l'excédent est au-dessus du million d'euros. Dès 2016 ils en sont à la moitié. Voyez l'écart qu'il y a entre l'avant dernière-année de mandat de Michel Drutruge et de Vincent Clavier et celle qu'ils avaient en début de mandat, finances laissées par Stéphane Jabut : on passe de 1.222.000 € en 2014 à 294.000 € en 2018, c'était peut-être pire en 2019. Ils ont réussi à faire en sorte que le budget de la ville ne puisse même plus payer les annuités des emprunts.
Voici le commentaire que nous faisions de ce tableau sur le document "Le moment de vérité" que vous pouvez télécharger : "Dès les premiers conseils municipaux, le maire et sa majorité ont démontré leur incompétence financière en confondant ligne de trésorerie, excédent de fonctionnement, capacité d'autofinancement, fonds de roulement, déficit d'investissement... Dès 2016 l'excédent catastrophique ne permettait même plus de rembourser l'annuité du capital restant dû des emprunts en cours du budget principal. Les élus de la majorité ont dû voter un allongement de la dette jusqu'en 2035 ! Ce réaménagement de la dette va nous coûter très cher tout comme le taux. Ce budget annexe a explosé alors que les travaux ne sont pas encore finis [il s'agit du pôle de santé] et qu'à ce jour nous n'avons pas de garantie sur l'équilibre de ce budget et l'arrivée de nouveaux médecins".
 

Pas mieux avec la Folle-Emprince

La ZAC est un aménagement concerté avec un aménageur qui calcule son bénéfice en début d'opération. Ce bénéfice était estimé à près de 4 millions d'euros, compte-tenu des participations qu'il devait fournir à la ville : financement de l'école, emprises de terrains mis à disposition, espaces verts aménagés, différents équipements publics, réseaux, voiries, etc. De manière constante entre 2008 et 2013 l'aménageur a présenté des comptes (les CRAC, document obligatoire voté en Conseil municipal) qui prévoyaient ce bénéfice.

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Puis l'équipe de Michel Dutruge et de Vincent Clavier ont modifié l'équilibre de la ZAC, supprimant des équipements et notamment la liaison avec le centre-ville, supprimant des petits immeubles de collectifs avec de petits logements qui ont été remplacés par des pavillons, etc. Le résultat ? Moins de dépenses pour l'aménageur qui a vu ses bénéfices s'envoler de 4 à 14 millions d'euros, davantage de besoins (plus de pavillons = plus d'enfants = plus de besoins scolaires) et donc davantage de dépenses publiques... qu'ils nous demandent maintenant de payer. Ces 10,5 millions d'euros manquent cruellement à notre ville aujourd'hui.
Les 77% d'augmentation de la taxe foncière c'est le prix à payer par les Dammartinois pour 7 ans de gabegie, pour les 7 ans de ces élus qui luttaient contre le passé au lieu de construire l'avenir de notre ville.