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Les pouvoirs du conseil municipal en matière budgétaire sont suspendus


Depuis fin mai les élus de Dammartin-en-Goële n’ont plus aucun pouvoir de décision concernant les finances de la commune, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de capacité de manœuvre pour prendre les décisions essentielles pour la ville. Ils ne font désormais que ce pour quoi il n’y a pas besoin d’élus : assurer la gestion courante. Ils ne décident plus du budget, c’est ce qui ressort d’une lettre du sous-préfet en date du 4 juin adressée à notre conseillère départementale Marianne Margaté.
Nous avions alerté déjà pendant la campagne électorale de mars 2020 sur une situation financière qui nous paraissait désastreuse mais qui était occultée par la majorité sortante. Ce qui était des soupçons sur la base du peu d’informations qu’il était possible d’obtenir s’avère être une catastrophe d’une dimension bien plus importante que ce que l’on pouvait craindre.
En seulement un mandat, la majorité Dutruge, aujourd’hui incarnée par son directeur de campagne devenu le nouveau maire, Vincent Clavier, a mis à genoux une ville qui dégageait chaque année plus d’un million d’euros d’excédents, qui investissait en équipements structurants, qui entretenait son patrimoine, qui engageait la transition énergétique, qui accompagnait sa jeunesse, qui prenait soin de ses anciens et qui accompagnait les mutations territoriales en prenant sa part et ses responsabilités dans tous les domaines.
La catastrophe de Dammartin-en-Goële ne concerne pas seulement son budget, même si l’ampleur réelle de ce qui paraît être un trou sans fond reste à évaluer. Ces deux équipes qui se sont succédé ont créé un climat de défiance envers les élus locaux, par l’opacité de leur fonctionnement et l’ampleur désastreuse de ce qui est découvert jour après jour. La gestion du personnel municipal a été chaotique et laisse beaucoup de dégâts dans les services et chez les agents. Les perquisitions et les réquisitions d’ordinateurs par la police ont laissé un climat de suspicion. Le bétonnage anarchique à outrance du centre-ville a remplacé une urbanisation maitrisée et organisée à travers toute la ville. La campagne électorale de 2020 a été mensongère par omission, l’état réel de la ville a été caché aux Dammartinois !
Depuis 2014 notre ville a vécu une politique qui a été une succession d’échecs, d’omissions,  de mensonges, de mauvais choix. Les élus de la majorité DUTRUGE/CLAVIER ont conduit notre ville à un véritable désastre. Ils sont discrédités et ne peuvent plus continuer. Ils n’ont plus la confiance des
Dammartinois, qu’ils s’en aillent, qu’ils démissionnent !
Il est urgent de tourner la page, les Dammartinois doivent pouvoir choisir désormais l’équipe qui aura la lourde tâche de ramasser les morceaux et de recoller ce qui pourra l’être. Des années difficiles sont devant nous. Il faudra que des comptes soient rendus, que les responsabilités soient pointées et que la vérité soit établie sur les décisions qui ont conduit Dammartin-en-Goële à la mise sous tutelle qui s’annonce.

La ville est mal gérée. Les Dammartinois·e·s paieront !

Image extraite de l'affiche du Collectif dammartinois pour l'éthique et la transparence
Les deux Conseils municipaux, tenus à 24 h d’intervalle cette semaine, ont démontré l’impasse dans laquelle se trouve notre ville. Divisions, scissions, impréparation... Un rapport d’orientation budgétaire a été présenté par des élu·e·s et un maire incapables de l’expliquer et de l’expliquer. Ce rapport ne donnait aucune orientation, ne préparait pas l’avenir, et ne préparait surtout pas la construction d’un budget sincère.

La commission des finances ne s’est même pas réunie. Aucun document, aucun arbitrage, aucune orientation, aucun investissement n’a été étudié. Elle ne s’est pas réunie parce qu’elle n’a pas été convoquée. Elle n’a pas été convoquée parce que la majorité municipale n’avait rien à lui présenter et voulait lui cacher la vérité.

La vérité c’est que le nouveau maire, à peine élu en catimini, a fait voter hier soir u ne augmentation inacceptable de 100 % de la part communale et départementale (désormais fusionnées) de la taxe foncière sur les propriétés bâties (80,96 % au lieu de 40,5%) et de 50 % de la taxe sur le foncier non bâti (112,38 % au lieu de 75,03%), ce qui va engendrer une augmentationde 77,3 % de la taxe foncière globale sur les propriétés bâties, hors frais fixes de gestion, pour les Dammartinois·e·s.